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LES PROPOSITIONS SYNDICALES ET PATRONALES DIVERGENT

Les interlocuteurs sociaux ont jusqu’à lundi pour envoyer leurs suggestions sur les modalités du futur dispositif d’aide aux salariés. Ils devraient le faire en ordre dispersé. Pour FO, il doit être obligatoire dans toutes les entreprises.

 
Syndicats et patronat ont jusqu'à lundi pour présenter leurs propositions sur les modalités d’application dans les entreprises de la future prime-transport visant à aider les salariés confrontés à la hausse du coût des carburants. Les interlocuteurs sociaux devraient envoyer leurs propositions en ordre dispersé.

Après deux réunions sur ce dossier, trois centrales syndicales (FO, CFTC et CFE-CGC) et la CGPME se sont quittées mercredi sur un constat de désaccord sur le caractère obligatoire ou facultatif d'un tel dispositif. Les autres organisations (la CGT et la CFDT ainsi que Le MEDEF et l'UPA) avaient choisi dès l’ouverture de ce dossier d’envoyer individuellement leurs propositions au gouvernement. Propositions, dont on ne connaît donc pas encore la teneur.

Lors de leurs pourparlers avec la CGPME, FO, CFTC et CFE-CGC avaient souhaité d'une part, pour les salariés utilisant les transport en commun, l'extension d'un dispositif existant en Ile-de-France qui prévoit le remboursement de 50% de l'abonnement transport et, d'autre part, «une aide directe» pour les salariés obligés d'utiliser leur voiture, allant de 30 à 50 euros par mois, (soit 350 à 600 euros annuels) selon la distance de leur trajet domicile-travail. Pour eux, le dispositif devra «avoir un caractère obligatoire» quelque soit le cas de figure.

Tout en prenant «actes des demandes» des trois syndicats, la CGPME, avait considéré que ces dispositifs «devraient relever d’une décision volontaire des branches professionnelles ou des entreprises». Une position proche de celle défendue dimanche dernier par la ministre de l’Economie, Christine Lagarde (voir notre article du 8 septembre 2008). Ce qui reviendrait à garder en partie le statu quo en la matière puisque le «chèque transport» (voté en 2007 par le précédent gouvernement) n’a jamais pu être concrétisé en raison précisément de son caractère facultatif.

Dans un communiqué diffusé hier, FO regrette que les discussions avec La CGPME «n’aient pas pu aboutir à des préconisations communes aux quatre organisations pour être présentées aux pouvoirs publics», alors que les propositions syndicales étaient «parfaitement réalistes et pragmatiques». Pour FO, «rien ne justifie actuellement» que tous «les salariés qui ont recours aux transports en commun» ne bénéficient pas «d’une prise en charge par les entreprises de la moitié de leur abonnement mensuel» et que les salariés contraints d’utiliser leur véhicule personnel pour le trajet domicile travail ne perçoivent pas «environ 350 euros par an minimum» au regard de l’inflation constatée des prix des carburant à la pompe. Reste que «si cela ne résout pas les problèmes de pouvoir d’achat, cela (apporterait) une aide non négligeable», ajoute la confédération, avant de s’adresser «aux pouvoirs publics afin qu’ils concluent» ce dossier «fortement attendu par les salariés».


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