LE SERVICE COMMUNICATIONS DE L'UNION DEPARTEMENTALE FORCE OUVRIEREDE COTE D'OR VOUS INFORME
DE
19 MARS:
LES SYNDICATS APPELLENT À UNE MOBILISATION ENCORE PLUS MASSIVE
Devant l’insuffisance des propositions présidentielles, le refus d’une hausse du SMIC et de moratoire sur les suppressions de poste dans la fonction
publique, l’intersyndicale a décidé d’une journée de grèves et de manifestations.
Quelques jours après un «sommet social» qui n’a pas atteint comme on s’y attendait des hauteurs nécessaires, les représentants des cinq confédérations
présentes à l’Elysée, se sont réunis, dans les locaux de la CFTC, à Paris, le 23 février, avec les trois qui ont participé à l'intersyndicale et aux manifestations du 29 janvier dernier.
Dans une déclaration commune, les «huit» ont confirmé la «journée de la mobilisation interprofessionnelle du 19 mars qui donnera lieu à des grèves et des manifestations dans tout le pays»,
estimant que «la crise nécessite des réponses d’une toute autre portée» que les mesures par trop «parcellaires» annoncées par le chef de l’Etat, que ce soit «des processus de concertation» sur
«le partage de la valeur ajoutée et des profits» ou un «fonds d’investissement social», cher à la CFDT. Au sortir de l’Elysée, le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, avait, pour sa part, souligné «des oublis, notamment pour les jeunes» et dénoncé le «refus
d'un moratoire sur les 30.000 emplois publics», ne constatant que «timides avancées» sur le «chômage partiel, la formation et les allègements fiscaux». Quoi qu’il en soit, la déclaration commune
constate que cette «légère inflexion sociale» au plan de relance présidentiel, obtenue grâce à la forte mobilisation du 29 janvier, ne modifie guère le «cap» voulu par un président de la
République qui a par ailleurs a refusé «catégoriquement d’augmenter le SMIC, de modifier sa politique d’emploi dans les fonctions publiques et de revenir sur la défiscalisation des heures
supplémentaires». Relance par la consommation et augmentation du pouvoir d’achat, réclamées par FO, ont donc été clairement écartées.
«En prolongement de leur déclaration commune du 5 janvier 2009», les «huit» appellent donc «leurs syndicats et les salariés, les demandeurs d’emploi, les retraités» à «défendre l’emploi privé et
public, lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales, exiger des politiques de rémunération qui assurent le maintien du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs
et des retraités et réduisent les inégalités», ainsi que le maintien du «cadre collectif et solidaire de la protection sociale» et de «services publics de qualité».
L’intersyndicale a prévu de se réunir le plus tôt possible après la journée du 19 mars, c'est-à-dire le lendemain 20 mars, dès 8 heures, à la demande notamment de
FO.
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