LA MOBILISATION CONTRE LE PROJET DE LOI BACHELOT CONTINUE - 180509
18 Mai 2009
Rédigé par UDFO21 et publié depuis
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LE SERVICE FO SANE DE L'UNION DEPARTEMENTALE FORCE OUVRIEREDE COTE D'OR VOUS INFORME DE
:
Hôpital
A l’appel des organisations syndicales, dont FO, plus de 25.000 hospitaliers ont de nouveau fait grève et manifester jeudi pour exiger le retrait d’un texte
qui favoriserait la logique financière au détriment du service public.
«Le projet de loi Bachelot nuit gravement à la santé». La réforme «Hôpital, Patients, Santé, territoires» (HPST) ne passe toujours pas auprès des personnels
hospitaliers. Des aides soignants aux grands chefs de service en passant par les médecins et les infirmiers, ils étaient plus de 25.000 à faire grève et à manifester hier dans une trentaine de
villes de France pour marquer une nouvelle fois leur opposition à ce texte qui vise, selon eux, à transformer l’hôpital public en entreprise, notamment en concentrant les pouvoirs dans les mains
de puissantes Agences régionales de santé (ARS) et en faisant passer des préoccupations économiques avant les préoccupations médicales (voir notre article du mercredi 13 mai).
Au-delà de leur opposition au projet de loi «qui n’apporte pas les réponses qu’attendent les professionnels et les usagers» et «qui fait l’apologie d’une logique de rentabilité au détriment d’une
logique de moyen», les personnels «ont exprimé aussi leur colère de voir le service public hospitalier tous les jours un peu plus remis en cause par une asphyxie financière, un manque de
personnels, un manque de lits et places», a expliqué la fédération FO Santé, alors que la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot veut faire croire que «le problème des hôpitaux se résumerait à
une question de gouvernance interne et de partition de pouvoirs dans les hôpitaux entre médecins et directeurs d’hôpitaux».
Tous les syndicats à l’origine de la mobilisation exigent le retrait d’un texte honni par tous les personnels, et ce d’autant plus, a souligné la fédération, que «la cacophonie autour du débat
parlementaire, dans lequel le Président de la République s’est invité, démontre la nécessité d’ajournement du projet de loi.». Alors quand «le Premier ministre, François Fillon, affirme que "le
gouvernement ne bougera plus de cette ligne"» après les pseudo-concessions du Chef de l’Etat, pour FO, «cela sonne comme une provocation aux oreilles des personnels». C’est pourquoi il faut
s’attendre à de nouvelles mobilisations dans les prochains jours tant que les hospitaliers ne seront pas entendus, ont prévenus les organisations syndicales.
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