JEAN-CLAUDE MAILLY «COMPREND» ET «SOUTIENT» LA RÉACTION DES SALARIÉS-140809
14 août 2009
LE SERVICE COMMUNICATION DE L'UNION DEPARTEMENTALE FORCE OUVRIERE DE COTE D'OR VOUS INFORME DE
:











Pour le leader de FO, les tensions apparues ces dernières semaines dans les entreprises sont à la mesure de la brutalité des plans sociaux. Par ailleurs, il
a annoncé que la confédération allait saisir le BIT sur l’extension du travail dominical.
Jean-Claude Mailly était l’invité mercredi des « 4 vérités» sur France 2. L’occasion, pour le secrétaire général de FO, de réaffirmer les positions de la
confédération syndicale mais aussi d’exprimer son soutien aux salariés victimes de plans sociaux. À l’instar de ceux de l’usine Molex (Villemur-sur-Tarn, près de Toulouse) où l’épreuve de force
avec la direction américaine du sous-traitant automobile n’a pas connu de trêve durant l’été.
«Chez Molex, comme dans les autres entreprises, nous soutenons les salariés. Ils sont à bout», a-t-il déclaré, alors que la situation est toujours bloquée sur le site de Haute-Garonne). Mardi, le juge des référés du tribunal de grande instance de Toulouse a jugé «illégale» la fermeture de l’usine décidée la semaine dernière par la direction après des jets d’œufs sur un des cadres dirigeants. «Cela fait plusieurs mois que ça dure» et «je comprends très bien les salariés» a dit le leader de FO, car «les salariés de ces entreprises qui ferment sont exaspérés». Et «moi, si j’étais je délégué syndical FO dans une entreprise confrontée à cette situation, je ne serais pas le dernier, si nécessaire, par exemple à retenir le patron dans son bureau s'il ne veut pas négocier», a-t-il ajouté. Pour autant, «ce n'est pas nous qui disons (aux salariés, NDLR), il faut faire ceci ou cela», a souligné encore Jean-Claude Mailly, selon qui, il faut bien reconnaître que ce type de pression a servi à une médiatisation des combats des salariés qui a permis de contribuer dans bien des cas «à améliorer les reclassements ou les indemnités». Pour FO, «si on veut éviter ce type de situation, il faut aussi prendre des mesures de soutien économique». Interpellé sur la «violence» parfois utilisée, comme à New Fabris où les ouvriers avaient menacé en juillet de faire sauter leur usine avec des bonbonnes de gaz pour améliorer leur sort, il a demandé «où était la violence, quand vous entendez aujourd'hui les banques qui s'accordent des bonus?», en référence à l’affaire de la BNP (voir notre article du lundi 10 août 2009).
Interrogé, par ailleurs, sur la loi élargissant le travail dominical et parue mardi dernier au Journal officiel, il «considère que le gouvernement a fait là de l'idéologie. Personne ne peut croire un seul instant que ça va créer de l'emploi, c'est se moquer du monde» alors que «c'est une erreur politique, une erreur économique et une erreur sociale». Et d’annoncer que FO allait saisir le Bureau international du travail (BIT). «Certes, le Conseil constitutionnel dit que c'est conforme à la Constitution, mais le Conseil constitutionnel, c'est pour la France. Il y a des règles internationales également en matière d'égalité. Donc, nous allons porter le problème, faire des observations au BIT», a précisé Jean-Claude Mailly. L’ombre du «contrat nouvel embauche» plane désormais sur le travail du dimanche.
«Chez Molex, comme dans les autres entreprises, nous soutenons les salariés. Ils sont à bout», a-t-il déclaré, alors que la situation est toujours bloquée sur le site de Haute-Garonne). Mardi, le juge des référés du tribunal de grande instance de Toulouse a jugé «illégale» la fermeture de l’usine décidée la semaine dernière par la direction après des jets d’œufs sur un des cadres dirigeants. «Cela fait plusieurs mois que ça dure» et «je comprends très bien les salariés» a dit le leader de FO, car «les salariés de ces entreprises qui ferment sont exaspérés». Et «moi, si j’étais je délégué syndical FO dans une entreprise confrontée à cette situation, je ne serais pas le dernier, si nécessaire, par exemple à retenir le patron dans son bureau s'il ne veut pas négocier», a-t-il ajouté. Pour autant, «ce n'est pas nous qui disons (aux salariés, NDLR), il faut faire ceci ou cela», a souligné encore Jean-Claude Mailly, selon qui, il faut bien reconnaître que ce type de pression a servi à une médiatisation des combats des salariés qui a permis de contribuer dans bien des cas «à améliorer les reclassements ou les indemnités». Pour FO, «si on veut éviter ce type de situation, il faut aussi prendre des mesures de soutien économique». Interpellé sur la «violence» parfois utilisée, comme à New Fabris où les ouvriers avaient menacé en juillet de faire sauter leur usine avec des bonbonnes de gaz pour améliorer leur sort, il a demandé «où était la violence, quand vous entendez aujourd'hui les banques qui s'accordent des bonus?», en référence à l’affaire de la BNP (voir notre article du lundi 10 août 2009).
Interrogé, par ailleurs, sur la loi élargissant le travail dominical et parue mardi dernier au Journal officiel, il «considère que le gouvernement a fait là de l'idéologie. Personne ne peut croire un seul instant que ça va créer de l'emploi, c'est se moquer du monde» alors que «c'est une erreur politique, une erreur économique et une erreur sociale». Et d’annoncer que FO allait saisir le Bureau international du travail (BIT). «Certes, le Conseil constitutionnel dit que c'est conforme à la Constitution, mais le Conseil constitutionnel, c'est pour la France. Il y a des règles internationales également en matière d'égalité. Donc, nous allons porter le problème, faire des observations au BIT», a précisé Jean-Claude Mailly. L’ombre du «contrat nouvel embauche» plane désormais sur le travail du dimanche.