Chaffoteaux-et-Maury - 290809
29 août 2009
LE SERVICE JURIDIQUE DE L'UNION DEPARTEMENTALE FORCE OUVRIERE DE COTE D'OR VOUS INFORME DE :

























LES SALARIÉS ONT MIS LEUR PATRON À LA PORTE
En lutte contre un plan social, les ouvriers ont, la semaine dernière, interdit l’entrée de l’usine au directeur du site de Ploufragan (Côtes d’Armor). Ils
ont installé des piquets de grève et assurent sans lui la production de chauffe-eau et chaudières.

Sans nouvelles de leur direction après la reconduite le 20 août du patron de l’usine, Aldino Zeppelli, les salariés continuent de bloquer les accès aux sites pour empêcher toute sortie matériel… tout en assurant la production de chauffe-eau et de chaudières. Ils tiennent ainsi à protéger un «stock de guerre» qu'ils entendent «monnayer» contre le plan le plan social. «Si la multinationale persiste à vouloir se débarrasser des Chaff’, il faudra qu’elle en paie le prix pour qu’aucun d’entre eux ne reste sans solution ni sans ressources, sachant que la moitié des salariés a plus de 30 ans d'ancienneté», prévient Éric Le Courtois. Dès lors, les syndicats revendiquent une indemnité de licenciement de 100.000 euros. «Pourquoi il n’y aurait que les grand patrons du CAC 40 qui auraient le droit à de vraies primes de départ?», s’interroge le leader de l’UD FO, avant d’expliquer que «ce chiffre de 100 000 euros par salarié correspond au prix estimé du site centenaire de Ploufragan, soit 25.000.000 d’euros».
Le prochain comité central d'entreprise est prévu le 14 septembre au siège de Chaffoteaux-et-Maury à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Mais, pour Éric Le Courtois, «dans la mesure où les salariés n’ont plus confiance dans leur direction, FO interpelle désormais le gouvernement afin qu’il trouve une issue pour Ploufragan». Lequel gouvernement est resté jusque-là insensible au sort des «Chaff’».