Secrétaire général de Force ouvrière pendant quinze ans, le militant n’arrête pas le combat des idées. Marc Blondel MaxPPP Il se repose dans sa maison de vacances, à 80 kilomètres de Paris. Dans ce petit village de 350 habitants, coincé entre Dourdan et Angerville, Marc Blondel étudie les dizaines de courriers qu’il reçoit chaque jour à l’abri de la cohue parisienne. C’est sa femme, qu’il surnomme affectueusement « Cacahuète », qui imprime les e-mails du papivore pour qu’il classe minutieusement chaque document. « Je suis occupé, assure-t-il. Je suis administrativement à la retraite mais j’ai plein de choses à faire. » Dehors, les agriculteurs sont en pleine saison des moissons et les tracteurs assurent un ronronnement permanent. « A Paris, ce sont les ouvriers, ici ce sont des agriculteurs de luxe. Cela n’a rien à voir avec avant ! Maintenant, ils ont des engins avec la télévision ! Ça vaut une Mercedes ! » Pour sûr, Marc Blondel n’a pas oublié ses origines.
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