La FGF-FO a pris connaissance ... par la presse (!) du projet gouvernemental
de créer un jour de carence pour les arrêts-maladie des fonctionnaires.
En clair, la proposition serait de supprimer la rémunération de l'agent lors
de son premier jour d'arrêt-maladie.
La FGF-FO n'accepte pas ce que nous qualifions de véritable sanction contre
les fonctionnaires malades. De plus, faire croire que les arrêts-maladie dans
la Fonction publique sont des arrêts de complaisance est inadmissible.
Comme les salariés du privé, les fonctionnaires n'abusent pas d'arrêts de
maladie délivrés par les médecins.
Ces allégations mensongères, ces clichés selon lesquels les fonctionnaires
prendraient plus d'arrêts-maladie que les salariés relèvent, pour la FGF-FO,
plus de l'idéologie qui tend à démanteler le statut de la Fonction publique que
du bon sens en matière d'économie budgétaire.
Cette mesure populiste ouvre à nouveau la porte aux fantasmes
à l'encontre des fonctionnaires et de la Fonction publique : l'alignement
purement et simplement du régime des fonctionnairessur celui du privé,
c'est-à-dire créer non pas un jour de carence, mais 3 voire 4...
...En « oubliant » au passage que, dans le privé, pour près de 80 % des salariés,
l'employeur prend en charge les fameux jours de carence au travers des conventions
collectives ou des accords d'entreprise... ce qui signifie qu'ils n'ont pas
de perte de rémunération.
La FGF-FO dénonce cette sanction financière à l'égard des fonctionnaires qui ne sont enaucun cas responsables de la dette.
La FGF-FO s'associe aux déclarations de la Confédération FORCE OUVRIERE et regretteles orientations gouvernementales qui visent à réaliser des économies sur le dos de tous les salariés qui sont, par ailleurs, de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir accéder aux soins.
De plus, la FGF-FO s'élève contre cette nouvelle campagne qui oppose les salariés entre eux.
Car où sont les vrais fraudeurs ?
Les salariés malades ou la fraude sociale organisée par
certains patrons et qui représente, par le « travail dissimulé »,
un manque dans les caisses de l'Etat d'environ 15 milliards d'euros par an ?
PARIS, le 15 novembre 2011
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