Force Ouvrière de Côte d'Or

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ASPARTAME: UN POISON PUR SUCRE ? - 280311

Publié le 28 Mars 2011 par UDFO21 in AFOC 21

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afoc 2010 

Dès la fin des années 70 aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) finit par être alertée par la multiplication de rapports mettant en évidence la toxicité de l’aspartame, un additif chimique remplaçant le sucre. Le président Reagan arrive au pouvoir et nomme au gouvernement un certain Donald Rumsfeld, dirigeant de Searle, la firme pharmaceutique qui le fabrique. Le futur belliqueux secrétaire d’État à la Défense est toujours actif dans le secteur: après l’avoir dirigé, il est toujours l’un des gros actionnaires de Gilead, à qui l’on doit le brevet du Tamiflu, cet anti-grippe fort onéreux pour l’État français. Quoiqu’il en soit, à la FDA, les gêneurs sont écartés et un nouveau rapport ne trouve rien à redire à l’aspartame qui est alors commercialisé dès 1983 en énormes quantités. Ce n’est pas des choses qui arriverait en France mais c’est, en tous cas, ce qui apparaît dans l’enquête menée pour le documentaire «Notre poison quotidien», récemment diffusé au petit écran.

Après avoir dénoncé, en 2008, le système Monsanto, le géant des biotechnologies végétales, la journaliste s’est penchée sur les rapports de la chimie et de notre alimentation. Peu ragoûtants. Et surtout trop souvent toxiques pour nos organismes. Au ban des accusés on trouve le Bisphénol-A, pour finir interdit dans les biberons en France, après une volte-face gouvernementale, et surtout l’aspartame, dont des expériences, contestées par la Searle, ont montré les propriétés cancérigènes et neurotoxiques. On le retrouve un peu partout dans notre alimentation quotidienne. En fait, dans quelque 6 000 produits allant du soda aux bonbons en passant par yaourts lights, gâteaux, chocolats, confitures et même produits pharmaceutiques tels que les sirops. On le reconnaît à la mention «aspartame», «E951» ou «nutrasweet» Mais il n’y a aucun danger, puisque l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) l’a assuré.
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