Force Ouvrière de Côte d'Or

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DÉVELOPPER LE TOURISME POURRAIT LANCER L’ÉCONOMIE - 151212

Publié le 14 Décembre 2012 par UDFO21 in Confédération

Wallis-et-Futuna

Jean-Claude Mailly est le premier Secrétaire général de FO à s’être rendu dans le Pacifique Sud, fin novembre. Accompagné de la Secrétaire confédérale Michelle Biaggi, il a présidé le congrès de Wallis-et-Futuna, rencontré les autorités locales et largement discuté avec les militants.
Le développement économique et structurel de l’archipel a fait partie des principales revendications du 8e congrès de l’Union territoriale FO de Wallis-et-Futuna, qui s’est tenu à Mata-Utu sur l’île d’Uvéa (Wallis) les 29 et 30 novembre avec près de 200 participants. Christian Vaamei a été reconduit dans ses fonctions de Secrétaire général territorial.

Dans sa résolution, le congrès souligne que ce territoire est reconnu comme étant la collectivité d’outre-mer la plus en retard en matière de développement. Il appelle à une collaboration entre le pouvoir coutumier et l’État pour mieux résorber l’isolement des îles. FO revendique la modernisation des infrastructures portuaires et aéroportuaires, ainsi que l’électrification de toutes les zones habitées. Si la santé est gratuite, il souligne aussi que le dispensaire manque de moyens financiers, matériels et humains.

Pour FO, il est nécessaire de créer des projets économiques d’envergure territoriale pour casser les monopoles. Davantage de liens doivent être noués dans la zone Pacifique pour lutter contre la cherté de la vie. En parallèle, l’amélioration du coût du transport pourrait permettre de développer le tourisme et par conséquent l’artisanat, la pêche et l’agriculture.

En matière d’économie, la résolution porte sur la création d’une vraie formation qualifiante pour les jeunes. Faute de structures et de perspectives d’emploi, ils s’installent massivement en Nouvelle-Calédonie. Et pour coordonner les actions de développement du territoire, il est essentiel, selon FO, de mettre en place un vrai Conseil économique, social et environnemental.

Un royaume où les terres sont collectivisées L’archipel de Wallis-et-Futuna, situé dans l’Océanie polynésienne, est composé de trois îles principales et d’îlots. Situé à 22.000 km de Paris, c’est le territoire le plus éloigné de la métropole. La population, en baisse constante, était de 13 500 habitants en 2008. Les Wallisiens-et-Futuniens sont deux fois plus nombreux en Nouvelle-Calédonie, distante de 2.000 km.

Territoire d’outre-mer depuis 1961, Wallis-et-Futuna était sous protectorat français depuis 1888. Il bénéficie d’un système politique unique avec une division en trois royaumes. Les rois, nommés à vie, appliquent le pouvoir coutumier. Ils coexistent avec l’administrateur supérieur (préfet) et l’Église, qui joue un rôle considérable. C’est à elle qu’est confié l’enseignement primaire.

Dans ce paradis fiscal, l’économie est peu monétisée. La majeure partie des productions agricoles est destinée à l’autoconsommation. La propriété foncière n’existe pas, les terres sont détenues collectivement et ne peuvent être vendues. On comptait 2.375 emplois en 2010, principalement dans le service public, mais aussi dans le commerce, le BTP et les services. Les soins de santé, non facturés par l’unique dispensaire, sont pris en charge par l’État. Le tourisme est quasiment inexistant. On y trouve très peu d’hôtels et le coût des billets d’avion est exorbitant.
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