> Flash bourgogne N° 1233
24 avr. 2013
Pendant la négociation de l’ANI 2013, nos négociateurs
ont assisté à un véritable bal de faux culs, qui a conduit
au résultat que vous savez. Le carton d’invitation
indiquait le thème évocateur de « flexisécurité ». Qu’es
aequo ? Comment peut-on avoir l’esprit aussi tordu au
point d’associer deux termes aussi incompatibles que
la flexibilité et la sécurité. Cet oxymore nous renvoie à
cette célèbre citation empruntée à Jean Jaurès : «
Quand les hommes ne peuvent pas changer les
choses, ils changent les mots », en l’occurrence on en
a inventé un nouveau. La flexibilité du travail, mes
camarades, c’est l’insécurité de l’emploi ! La
négociation dont l’objectif était d’appréhender un
nouveau modèle social s’est soldé, selon nous, par
un échec cinglant pour les travailleurs. Ils seront
incontestablement les perdants de cette « historique
négociation ». Pour être historique, elle le restera, mais
pas dans le sens qu’on croit ; notre camarade
Stéphane LARDY ne l’a t’il pas qualifiée de « jour
sombre » pour le droit des travailleurs. Le « super
gagnant » de ce jeu de dupes est incontestablement le
patronat (qui n’en revient encore pas) qui a bénéficiéChers (es) Camarades,
Pendant la négociation de l’ANI 2013, nos négociateurs ont assisté à un véritable bal de faux culs, qui a
conduit au résultat que vous savez.
Le carton d’invitation indiquait le thème évocateur de « flexisécurité ».
Qu’esaequo ?
Comment peut-on avoir l’esprit aussi tordu au point d’associer deux termes aussi incompatibles que la
flexibilité et la sécurité.
Cet oxymore nous renvoie à cette célèbre citation empruntée à Jean Jaurès :
« Quand les hommes ne peuvent pas changer les choses, ils changent les mots »,
en l’occurrence on en a inventé un nouveau. La flexibilité du travail, mes
camarades, c’est l’insécurité de l’emploi ! La négociation dont l’objectif était d’appréhender un
nouveau modèle social s’est soldé, selon nous, par un échec cinglant pour les travailleurs.
Ils seront incontestablement les perdants de cette « historique négociation ».
Pour être historique, elle le restera, mais pas dans le sens qu’on croit ; notre camarade
Stéphane LARDY ne l’a t’il pas qualifiée de « jour sombre » pour le droit des
travailleurs.
Le « super gagnant » de ce jeu de dupes est incontestablement le patronat
(qui n’en revient encore pas) qui a bénéficié [....la suite dans le calaméo ci-dessous]
