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Par Reuters, publié le 09/09/2010 à 12:34, mis à jour le 09/09/2010 à 14:43

Force ouvrière et Solidaires ont confirmé jeudi leur participation à la nouvelle journée de grèves et de manifestations du 23 septembre contre la réforme des retraites tout en marquant leur différence.
FO et Solidaires marquent leur différence sur les retraites

Force ouvrière a confirmé jeudi sa participation à la journée de grèves et de manifestations du 23 septembre contre la réforme des retraites. La centrale dirigée par Jean-Claude Mailly, qui n'a pas signé l'appel de six autres syndicats, de même que Solidaires, précise qu'elle défilera "sur son propre mot d'ordre", à savoir l'exigence d'un retrait du texte gouvernemental. (Reuters/John Schults)

 

Les deux centrales syndicales, qui n'ont pas signé l'appel de six syndicats lancé mercredi, souhaitaient battre le fer tant qu'il est chaud et ne pas attendre le 23 septembre pour redescendre dans la rue après la journée de mardi dernier.

FO, dirigée par Jean-Claude Mailly, précise qu'elle défilera "sur son propre mot d'ordre", à savoir l'exigence d'un retrait du texte gouvernemental.

"Force ouvrière maintient son exigence de retrait du projet de loi. Elle sera dans l'action le 23 septembre avec les autres organisations syndicales sur son propre mot d'ordre", dit-elle dans un communiqué.

FO souligne que ses syndicats mèneront des actions le 15 septembre - journée choisie par les syndicats pour interpeller les députés sur la réforme et organiser des rassemblements - "en fonction des possibilités au plan local."

Force ouvrière, qui avait donné mercredi un accord de principe, a fait confirmer sa participation à la journée du 23 septembre par un bureau national, jeudi matin.

Jean-Claude Mailly, qui exige depuis le début du mouvement une remise à plat complète du projet de réforme, et non de simples concessions, tient à prendre date pour l'avenir.

De son côté, Solidaires a confirmé sa position prise mercredi de ne pas signer le communiqué.

"Nous ne sommes pas d'accord sur la stratégie d'action qui consiste à reporter au 23 les suites du 7", a dit à Reuters Thierry Lescant, membre du secrétariat général. "Il faut inscrire un mouvement dans la durée, impulser un rythme, une montée en puissance. Le 23 doit être suivi du 24, du 25, du 26..."

Solidaires ne restera pas pour autant isolé ou inactif, a-t-il ajouté. "Nous appellerons à manifester le 23 sur la base de nos revendications et nous nous réservons le droit de lancer nos propres initiatives d'ici là."

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