Enseignement

Pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, pour l’abandon du projet de loi d’orientation sur l’école, 5 fédérations de l’Éducation nationale (FNEC FP FO, CGT FERC, SUD, FAEN, CNT) appellent à une grève nationale d’avertissement le 12 février.
La décision a été prise lors de la réunion interfédérale du 28 janvier, les responsables de la FSU ne s’y associant pas. Dans la journée, le SNUDI FO avait reçu plus d’une centaine de motions d’écoles, adoptées dans les départements, tous syndicats confondus, pour qu’une telle initiative soit prise. Elle s’impose en effet après la grève suivie le 22 janvier par 90% des instits dans les écoles parisiennes, contre un projet de décret rejeté de toutes parts et néanmoins publié au Journal officiel quatre jours plus tard.

DE LA MATERNELLE AU BACCALAURÉAT

ardoise-0_0-_.gifCette grève nationale du 12 février s’impose aussi après tous les rassemblements devant les inspections académiques ou rectorats et jusqu’au ministère de la rue de Grenelle organisés à l’initiative de FO le 23 janvier, jour où Vincent Peillon présentait son projet de loi d’orientation sur l’école au Conseil des ministres. Ce texte, dont la réforme des rythmes scolaires est un maillon essentiel, signerait la territorialisation de l’école, de la maternelle au baccalauréat. D’où la résistance des personnels. Ils ne veulent pas de l’abandon del’orientation scolaire aux Régions, ni de la régionalisation de la formation professionnelle, ni des contrats tripartis État-collectivité-établissement programmés pour les lycées et collèges, ni de la double tutelle État-mairie imposée dans le premier degré. 

La Fédération FO de l’Enseignement a donc pris ses responsabilités. Elle appelle ses sections et ses syndicats «à prendre toutes les initiatives pour des réunions intersyndicales à tous les niveaux, afin d’organiser la grève sur les revendications» clairement définies en commun.
 
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