Depuis ce matin, les ateliers de la GEA- Westfaliasurge-Japy, situés à Saint-Apollinaire, sont au point mort.
En effet, 95% des salariés sont en grève et près d'une centaine se sont retrouvés sur un piquet de grève, basé à l'entrée des usines spécialisées dans la chadronnerie et la fabrication de citernes à lait.
Les salariés débrayent après plusieurs semaines de négociations salariales annuelles non abouties et espèrent une réouverture du dialogue rapide avec la direction de GEA.
"Nous demandions, au départ une revalorisation de 4,5%" détaille le délégué avant de préciser que lui et ses collègues "ont finalement accepté de faire des efforts" et sont prêts à accepter désormais "une augmentation plus modérée de 1,8% pour tous, avec une réouverture des négociations en juin."
Santé financière fragile
La direction propose en effet une augmentation de 1,8% mais celle-ci ne serait réservée qu'à certains salariés, les autres bénéficiant d'une revalorisation de 1,1%.
"Les 0,7% concernerait des revalorisations personnelles" explique Thierry Billod, Directeur général de GEA-Westfaliasurge qui s'inquiete que cette grève ne vienne "mettre à mal un carnet de commandes exceptionnellement bien rempli pour le mois de mars".
Arrivé il y a trois mois à la tête de l'entreprise, Thierry Billod avait pour mission de redresser la santé financière très fragile de l'unité.
"Si le mouvement se poursuit et que la chaîne est stoppée trop longtemps, je crains peut-être pour la pérénnité de l'emploi"
M.Mo
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