LE PROBLÈME DES CHÔMEURS EN FIN DE DROITS RESTE ENTIER - 270310
27 mars 2010Emploi
Alors que chômage continue d’augmenter, le gouvernement n’a toujours pas pris de mesures pour les centaines de milliers de demandeurs d’emplois qui vont perdre leur allocation ASSEDIC avant la fin de l’année.
Quand il n’annonce pas prématurément une baisse du chômage, le gouvernement en relativise la hausse. En février, le nombre
d'inscrits à Pôle emploi est «en très légère hausse», mais en stabilisation (…) en décembre on a eu une toute petite hausse, en janvier on eu une hausse un peu plus soutenue», a ainsi déclaré
mercredi la ministre de l'Économie et de l'Emploi Christine Lagarde. Pour elle, «le marché de l'emploi est en train de s'améliorer même s'il n'est pas encore sorti d'une période de crise». Encore
une fois, sa communication s’est limitée au total de la seule catégorie A (chômeurs n’ayant eu aucune activité dans le mois). Dans cette catégorie, le nombre de demandeurs d’emploi a progressé en
effet de 3.300 personnes le mois dernier, soit une hausse de 0,1% à 2.667.900 (+12,8% sur un an). Il n’en reste pas moins que d'une manière générale, en comptant les catégories B et C,
c'est-à-dire les demandeurs d'emploi exerçant une activité partielle, la hausse en février est de 0,2% soit 7.800 chômeurs de plus. Dès lors, le nombre de salariés privés d'emploi à temps plein
s’est établi fin février à 3.872.900 en France métropolitaine (4.112.100, en y ajoutant les départements d’outre-mer).
Les plus de 50 ans demeurent par ailleurs les principales victimes : +1,5% en catégorie A +1,2% en catégories A, B et C (+20,3% sur un an). Quant aux catégories D et E, qui enregistrent les chômeurs en formation, congés de reclassement, maladie, ou bien contrats aidés pour la dernière catégorie, elles ont grimpé de 3,1% chacune sur un mois, et respectivement de 31,2% et 32,4% sur un an. Les chiffres font apparaître également une forte hausse du chômage de longue durée. Le nombre d’inscrits depuis plus d'un an a augmenté ainsi de 2,4% (+30,4% sur un an). La hausse a atteint même 2,7% sur un mois (+41% sur un an) pour les chômeurs dont la durée d'inscription à Pôle emploi est comprise entre un et deux ans. Ce qui repose la question criante des chômeurs en fin de droits.
«Nous avons fait le choix de ne laisser personne sur le bord de la route. Tout ce qui pouvait être mis en œuvre pour protéger des effets du chômage a été entrepris», a répété mercredi le chef de l'État, Nicolas Sarkozy, mais sans parler de ces centaines de milliers chômeurs (près de 700.000) qui risquent de se retrouver très rapidement sans ressources. Lundi, lors d’une réunion à Bercy avec les syndicats, le gouvernement a indiqué qu’il voulait développer les contrats aidés et les formations rémunérées pour les fins de droits…en piochant dans les caisses de l’UNEDIC. La confédération FO a répondu qu’elle s’y opposerait car les fonds de l’assurance chômage n’ont pas à financer des contrats aidés. Pour FO, c’est à l’État d’assumer ses responsabilités et le gouvernement doit maintenant cesser de tergiverser en réglant très vite le problème des fins de droits. Une nouvelle réunion est prévue la semaine prochaine. Les syndicats espèrent qu’elle sera enfin productive.
Les plus de 50 ans demeurent par ailleurs les principales victimes : +1,5% en catégorie A +1,2% en catégories A, B et C (+20,3% sur un an). Quant aux catégories D et E, qui enregistrent les chômeurs en formation, congés de reclassement, maladie, ou bien contrats aidés pour la dernière catégorie, elles ont grimpé de 3,1% chacune sur un mois, et respectivement de 31,2% et 32,4% sur un an. Les chiffres font apparaître également une forte hausse du chômage de longue durée. Le nombre d’inscrits depuis plus d'un an a augmenté ainsi de 2,4% (+30,4% sur un an). La hausse a atteint même 2,7% sur un mois (+41% sur un an) pour les chômeurs dont la durée d'inscription à Pôle emploi est comprise entre un et deux ans. Ce qui repose la question criante des chômeurs en fin de droits.
«Nous avons fait le choix de ne laisser personne sur le bord de la route. Tout ce qui pouvait être mis en œuvre pour protéger des effets du chômage a été entrepris», a répété mercredi le chef de l'État, Nicolas Sarkozy, mais sans parler de ces centaines de milliers chômeurs (près de 700.000) qui risquent de se retrouver très rapidement sans ressources. Lundi, lors d’une réunion à Bercy avec les syndicats, le gouvernement a indiqué qu’il voulait développer les contrats aidés et les formations rémunérées pour les fins de droits…en piochant dans les caisses de l’UNEDIC. La confédération FO a répondu qu’elle s’y opposerait car les fonds de l’assurance chômage n’ont pas à financer des contrats aidés. Pour FO, c’est à l’État d’assumer ses responsabilités et le gouvernement doit maintenant cesser de tergiverser en réglant très vite le problème des fins de droits. Une nouvelle réunion est prévue la semaine prochaine. Les syndicats espèrent qu’elle sera enfin productive.