Consommation

Les taux d’intérêt des crédits renouvelables (anciennement appelés crédit revolving, crédit permanent ou réserve d’argent), concernant un ménage français sur trois, vont continuer, jusqu’en 2013, à flirter avec la limite de l’usure, fixée par la loi à 20,7%. On comprend l’intérêt que leur portent les banques, les taux des prêts personnels étant quant à eux plutôt en baisse. Si les établissements de crédit ont désormais l’obligation de proposer en alternative un prêt personnel, il reste que nombre de ménages n’ont pas d’autre choix que de prendre un renouvelable. On comprend que Mme Lagarde, ministre de l’Économie d’un gouvernement horrifié à l’idée de toute hausse de salaire, déclare, dès 2009: «Je ne veux pas supprimer le crédit renouvelable. Je veux que le crédit renouvelable soit un crédit responsable.» Mais surtout coupable car impliqué dans 82% des dossiers de surendettement, selon les chiffres récents fournis par la Banque de France.
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