Les huit syndicats de fonctionnaires (FO, CFDT, CFTC, CGC, CGT, FSU, UNSA et Solidaires) ont appelé
vendredi dernier les quelque 5,2 millions personnels de l’Etat, de la Territoriale et des hôpitaux à se mobiliser fortement le 31 mai prochain.
Une journée de grèves et de manifestations contre la politique d’austérité salariale du gouvernement qui vient de décider, pour la deuxième
année consécutive, de geler le point d’indice, pierre angulaire de l’évolution du pouvoir d’achat des fonctionnaires.
Alors que l’inflation avoisine cette année les 2% et que la perte de pouvoir d’achat des personnels atteint 10% sur les dix dernières
années, les syndicats exigent «une augmentation immédiate et conséquente du point d'indice».
Celui-ci doit rester, soulignent-ils, un élément incontournable et prioritaire en matière de rémunération dans les trois versants de la
fonction publique et non un paramètre parmi d’autres, comme le soutient Bercy.
La mobilisation du 31 mai s’inscrira dans un contexte plus que jamais marqué par les suppressions d’emplois et la dégradation des conditions
de travail en raison de la Révision générale des politiques publiques (RGPP).
«Trop, c’est trop!» tempête la secrétaire générale de la fédération FO-fonctionnaires Anne Baltazar, avant d’expliquer, que «les agents en
ont assez de voir leur travail et leur missions autant dévalorisés par une politique de rigueur dont il ne voit plus la fin et encore moins l’efficacité».
Pour cette journée d’actions, son organisation déposera un préavis de grève nationale pour dire aussi stop à la casse du service public et
de ses agents.
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