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Les fêtes sont finies, les feux de joie s’éteignent, seules les factures continuent à flamber, alimentées par les traditionnelles hausses du 1er janvier.
Parmi elles, les transports (train, taxis, transports en commun et les péages d’autoroutes le 1er février), ce qui ne contribuera pas à booster cette mobilité si vantée, mais aussi et surtout l’énergie, avec notamment une augmentation de 2,4% des prix du gaz et de plus de 2,5% pour les prix de l’électricité. 2013 aura du mal à enregistrer une baisse des situations de précarité énergétique.

Pour le ministère du Développement durable, elle concerne les foyers qui dépensent plus de 10% de leur budget pour leurs factures d’énergie, estimant ceux-ci à 3,8 millions en mars 2012.
Reste que, selon les chiffres donnés par le médiateur national de l’énergie, à la mi-décembre, ils ont été près de 580.000 foyers à faire l’objet de coupures ou de restrictions d’électricité et de coupures de gaz pour impayés en 2012 :
« Rien que sur les dix premiers mois de 2012, il y a eu plus de résiliations que sur l’ensemble de l’année dernière. »
On ne sait à quelle hauteur a contribué à ce triste record une agence ERDF (Électricité réseau distribution France, filiale d’EDF chargée de la gestion du réseau de distribution d’électricité français) du Loiret, où des récompenses avaient été promises aux agents réalisant le plus de coupures...

Côté gouvernemental, on a allumé un contre-feu avec l’élargissement des tarifs sociaux du gaz et de l’électricité à «830.000 personnes supplémentaires», et cela sur la base des fichiers des organismes sociaux, les personnes concernées devant en bénéficier «automatiquement au cours du premier trimestre 2013».
Devrait théoriquement suivre une extension à quelque 8 millions de personnes en cas d’adoption de la proposition de loi Brottes sur l’énergie.
Espérons que l’hiver sera clément, sinon le budget de Pâques sera aux tisons.

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