Or, si 60 % des cadres fonctionnaires sont des femmes, elles ne sont plus que 22,2 % à occuper des emplois d’encadrement et de direction et 10,8 % des emplois à la décision du gouvernement.
Pour Force Ouvrière, il convient d’agir sur les conditions de recrutement et de formation pour que l’accès à l’encadrement supérieur soit compatible avec une vie privée normale, notamment en favorisant les voies d’accès interne, ce qui impose de casser le plafond de verre entre les corps A/A+ qui n’existe pas entre les autres catégories (A, B, C).
Force Ouvrière considère également que les réflexes, usages ou statuts qui réservent des fonctions ou des emplois aux passages par certaines écoles ou l’appartenance à certains corps de prestige (Conseil d’Etat, inspection générale,…) sclérosent la mobilité ou défavorisent les femmes.
Le gouvernement, pressé d’afficher une mesure phare, est entré en négociation avec… le Parlement sur des quotas de femmes dans les nominations aux postes de cadres dirigeants.
Pour Force Ouvrière, la précipitation et l’économie l’ont emporté encore une fois !
En expédiant les discussions avec les syndicats, en limitant les mesures contraignantes à une poignée d’emplois (dont les nominations discrétionnaires),
le gouvernement a planté un arbre pour cacher la forêt
FORCE OUVRIERE revendique une égalité professionnelle qui passe par :
- De meilleures conditions de travail pour une vraie carrière vers les plus hautes responsabilités publiques !
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Un vrai accès pour une vraie place des femmes dans la Fonction publique et donc dans l’encadrement
supérieur
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Le document complet est dans le lien ci-dessous :
2012-02-09 EGALITE HOMMES FEMMES DANS LA FONCTION PUBLIQUE[
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