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PATRONAT


Taxe carbone : Le Medef vise 2011

 

 


05.01.2010

Le Medef a demandé mercredi le report de la taxe carbone à 2011, et réclamé une nouvelle fois la compensation intégrale

de cet impôt pour toutes les entreprises, une revendication dans la droite ligne des déclarations de l’UIC.

Le gouvernement partait du principe que la suppression de la taxe professionnelle (allègement net d'impôts de 12,3

milliards d'euros cette année et de 4,8 milliards les années suivantes) était une compensation suffisante au coût de la taxe

carbone pour les entreprises (moins de 2 milliards d'euros).


Clash au coeur de l’appareil du Medef

 

 


06 janvier 2010

Mardi 5 janvier, le co-directeur général délégué du Medef, Jean-Charles Simon, en poste depuis septembre 2008, a

démissionné et exprimé son désir de quitter sur le champ la maison sans effectuer son préavis. Selon le communiqué du

Medef cette décision est intervenue à la suite d’une réunion des directeurs où Jean-Charles Simon a «mené un incident

spectaculaire». La nature et l’objet de l’incident ne sont pas connus, mais ce départ fragilise une organisation qui n’en

avait pas besoin, mettant à jour des divergences qui ont désormais gagné le coeur de l’appareil.

A la fin de l’année, la contestation émanaient des fédérations adhérentes qui ne se sentent pas forcément bien

représentés par un Medef que certains jugent « bunkérisé dans son avenue Bosquet et pas assez en prise avec les

problématiques des chefs d’entreprises». En décembre l’Ania, association de l’agro-alimentaire (première industrie de

main d’oeuvre en France) a quitté l’organisation patronale. De son côté la puissante UIMM, a exprimé par la voix de son

délégué général Jean- François Pilliard, le désir de mener lors de sa convention de mars un débat sur « le rôle, les

missions, le fonctionnement du MEDEF ».

A 6 mois du congrès du Medef où le président doit être élu, ces événements fragilisent la position de Laurence Parisot,

candidate à sa propre succession. Ce même 5 janvier, Thibault Lanxade, jeune quadra patron de la société financière

Aqoba et membre de la commission jeunes générations du Medef s’était fendu d’une tribune dans les Echos. Il y appelait

à la tenue d’un débat ouvert sur les positions du Medef mené par une personnalité « à la stature reconnue et qui

s’engagerait à ne pas avoir d’ambitions aux prochaines élections » pour ne pas polluer le débat par des enjeux de

personne. Cette idée d’un débat transparent sur les positions de la première organisation patronale via des « primaires de

challengers » avait été rejetée en septembre par Laurence Parisot. Par ailleurs, l'assemblée générale, qui rassemble 600

adhérents du Medef et qui devait avoir lieu en janvier, a été annulée. Officiellement pour des raisons budgétaires. Une

occasion manquée d'un débat ?

la suite dans le document ci-dessous :

Presse 01-2010 Presse 01-2010

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