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Mes camarades,
Les conflits sociaux ne manquent pas en Côte d’Or, avec ou parfois sans FORCE
OUVRIERE, de même que les conflits avec les employeurs, mais aussi avec les
autres syndicats. Le flux continu, dans les locaux de notre UD FORCE OUVRIERE
de Côte d’Or, en témoigne. Les journées, très longues pour toutes et tous, ne
suffisent pas pour régler tous les problèmes qui se posent à nous. Cela ne nous
empêchera pas, au nom des permanents, des salariés et des bénévoles, de
réaffirmer le soutien matériel et humain de l’UD FORCE OUVRIERE de Côte d’Or,
aux syndicats pour leur renforcement. Nous continuerons la mise en place de
stages de formation, afin que les militants soient mieux armés pour affronter les
patrons et faire aboutir leurs revendications. Ils pourront, ainsi, mieux défendre
l’application et faire respecter le Code du travail et les conventions collectives, y
compris en engageant, pourquoi pas, des actions judiciaires, lorsqu’il le faut.
Les adhérents, les militants de l’UD FORCE OUVRIERE de Côte d’Or, ne
désarment pas.
Encore, récemment le 20 septembre, en distribuant des tracts du matin au soir,
aux ronds-points à Dijon, Beaune et Is sur Tille, ils ont encore réaffirmé notre
indépendance, en refusant d’entériner l’austérité, de constitutionnaliser le « zéro
déficit », de participer aux manifestations à répétition (27 septembre dans
l’enseignement, 11 octobre dans l’inter pro), en expliquant : cette dette n’est pas la
nôtre, ce n’est donc pas aux travailleurs de la payer. Ainsi que nous ne voulons
toujours pas travailler jusqu’à 67 ans, que nous ne voulons pas voir la protection
sociale disparaître, et que nous voulons faire aboutir nos légitimes revendications.
Mes camarades, ne voulant pas finir sur une note triste, je profite de ce petit mot
pour vous souhaiter de bonnes fêtes et une bonne année.
Edouard GUERREIRO
Secrétaire général
(Ciculaires décembre 2011 - fetes 1 )
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