Consommation

 
 
 
 
 

Alors que la France reste le pays le plus visité au monde avec près de 81,6 millions de touristes étrangers en 2012, les autochtones ont fait grise mine cet été.

Au mitan de la période estivale, les chiffres étaient sombres: une baisse record de 10% a été enregistrée dans la fréquentation des hôtels et des campings français en juillet.

Elle a été pire encore pour ceux situés loin du littoral, comme par exemple en Dordogne, qui ont affiché une chute de près de 30%.

Ce n’est pas la mer qui prend le vacancier mais l’austérité.

Qui ampute le budget et raccourcit les séjours.

Beaucoup se sont rabattus sur des vacances passées chez les parents ou les amis, a déploré l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie).

Du coup, même les campings, qui avaient dernièrement profité de la baisse du pouvoir d’achat, en sont également pour leurs frais. Il s’agit, pour les moins nantis, d’une tendance lourde, qui ne date pas d’hier selon le cabinet Protourisme :

«Depuis 2003, on constate une baisse tout à fait considérable de 10 points des taux de départ en juillet-août pour les plus modestes; celui-ci ne dépasse pas les 30%, à comparer aux 78% des catégories supérieures.»

Avec ces séjours plus courts s’est produit un phénomène d’hyperconcentration entre le 10 et le 24 août.

Des vacanciers regroupés au plus fort des chaleurs avec un porte-monnaie à sec.

Ainsi, l’hébergement marchand a subi une baisse moyenne de 10% sur le littoral aquitain et dans le Languedoc-Roussillon, d’après les chiffres de l’industrie hôtelière, tandis que les restaurants affichent des pertes de 5% à 15% selon les régions.

Et si certains professionnels du tourisme estiment s’en tirer à bon compte, c’est grâce à la clientèle étrangère, notamment belge, néerlandaise et allemande.

Il n’est guère fait mention des Grecs, Espagnols et Portugais...

 
 
 
 
 
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