> FO LANCE UNE RADIO AU TECHNOCENTRE RENAULT - 180913
17 sept. 2013Espérer Guyancourt
«Pour les prochaines élections professionnelles sur le Technocentre Renault à Guyancourt, qui auront lieu fin novembre, je cherchais un moyen de communiquer de manière innovante, explique Laurent Smolnik, délégué syndical central FO Renault.
Il y a sur le site 11.000 salariés dont la moitié de cadres, six organisations syndicales, vingt-cinq portes. Nous n’avions remporté que 1,54% des voix lors du dernier scrutin, il fallait trouver autre chose que le traditionnel tract pour se distinguer.»
Et pour toucher tout le monde, l’idée lui est venue de lancer «Radio Guyancourt». Le média n’est pas diffusé sur les ondes mais par podcast. Après inscription, tous les salariés reçoivent l’émission directement sur leur ordinateur ou leur téléphone portable.
Chaque émission hebdomadaire, d’une durée de 6 à 7 minutes, donne la parole à une personnalité sur un thème précis, en lien avec le contexte automobile français, le devenir des métiers et du savoir-faire. Les débats porteront par exemple sur le stress au travail, les méthodes de management, l’avenir de l’industrie automobile, la conception low cost, la réorganisation du Technocentre, l’impact pour les salariés de l’accord national sur la sécurisation de l’emploi ou les retraites.
Inviter des vedettes
La première émission a eu lieu le 17 septembre avec comme invité... Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif. Suivront, entre autres, Xavier Bertrand, l’ancien ministre du Travail, Bernard Vivier, directeur de l’Institut supérieur du travail ou, bien sûr, Jean-Claude Mailly, Secrétaire général de FO, qui s’exprimera sur les retraites et la sécurisation de l’emploi.
L’invité intervient. Laurent Smolnik réagit à sa suite en dialoguant non pas avec la personnalité, mais avec un animateur de Fun Radio, pour le ton punchy. Il donne aussi la parole au personnel, qui réagit sur le thème du jour par le biais d’un micro-trottoir. «Ce n’est pas une radio partisane, mais un moyen de lancer des débats qui touchent les salariés et d’apporter une mise en perspective, poursuit Laurent Smolnik. La direction n’a pas encore réagi, mais quand elle verra la qualité des invités, j’espère bien qu’elle donnera suite à mes demandes d’interview.»
Selon lui, jamais une organisation syndicale n’avait créé un tel outil qui «renouvelle le dialogue social dans l’entreprise». Il travaille seul, avec une société spécialisée. Après les élections, il envisage déjà de poursuivre les émissions, mais aussi de lancer un blog, une page Facebook, et pourquoi pas de passer au support vidéo...
Et pour toucher tout le monde, l’idée lui est venue de lancer «Radio Guyancourt». Le média n’est pas diffusé sur les ondes mais par podcast. Après inscription, tous les salariés reçoivent l’émission directement sur leur ordinateur ou leur téléphone portable.
Chaque émission hebdomadaire, d’une durée de 6 à 7 minutes, donne la parole à une personnalité sur un thème précis, en lien avec le contexte automobile français, le devenir des métiers et du savoir-faire. Les débats porteront par exemple sur le stress au travail, les méthodes de management, l’avenir de l’industrie automobile, la conception low cost, la réorganisation du Technocentre, l’impact pour les salariés de l’accord national sur la sécurisation de l’emploi ou les retraites.
Inviter des vedettes
La première émission a eu lieu le 17 septembre avec comme invité... Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif. Suivront, entre autres, Xavier Bertrand, l’ancien ministre du Travail, Bernard Vivier, directeur de l’Institut supérieur du travail ou, bien sûr, Jean-Claude Mailly, Secrétaire général de FO, qui s’exprimera sur les retraites et la sécurisation de l’emploi.
L’invité intervient. Laurent Smolnik réagit à sa suite en dialoguant non pas avec la personnalité, mais avec un animateur de Fun Radio, pour le ton punchy. Il donne aussi la parole au personnel, qui réagit sur le thème du jour par le biais d’un micro-trottoir. «Ce n’est pas une radio partisane, mais un moyen de lancer des débats qui touchent les salariés et d’apporter une mise en perspective, poursuit Laurent Smolnik. La direction n’a pas encore réagi, mais quand elle verra la qualité des invités, j’espère bien qu’elle donnera suite à mes demandes d’interview.»
Selon lui, jamais une organisation syndicale n’avait créé un tel outil qui «renouvelle le dialogue social dans l’entreprise». Il travaille seul, avec une société spécialisée. Après les élections, il envisage déjà de poursuivre les émissions, mais aussi de lancer un blog, une page Facebook, et pourquoi pas de passer au support vidéo...