Métallurgie
Le numéro un mondial des tubes sans soudure, utilisés notamment dans l’industrie pétrolière, est frappé de plein fouet par la chute du cours du baril et une baisse du carnet de commandes. Pour FO, le groupe paye surtout des investissements colossaux au Brésil et aux États-Unis, qui l’ont fragilisé et induit de la surcapacité de production (voir le communiqué de FO Métaux).
Au moins 300 licenciements secs en France
La direction a annoncé le 1er février un plan de restructuration drastique complétant un premier PSE dévoilé en avril 2015, soit un total de 3000 postes dans le monde. FO estime qu’au moins 1050 postes seront supprimés en France et craint a minima 300 licenciements secs.
1700 postes créés en Chine
La direction a aussi annoncé le 1er février une recapitalisation du groupe à hauteur d’un milliard d’euros. La participation de BPI France au capital du groupe va passer de 7 % à 15 %. « Cet argent public va notamment servir à investir en Chine, où 1700 postes seront créés, au lieu de minimiser l’impact du plan sur l’emploi en France » dénonce Nicolas Balistreri, représentant syndical FO sur le site d’Aulnoy-Aymeries (Nord).
Manifestation devant le siège le 18 février
L’intersyndicale appelle à manifester massivement devant le siège du groupe à Boulogne-Billancourt le 18 février, jour de l’annonce des résultats 2015. Des salariés allemands devraient rejoindre la mobilisation.
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