À  la suite d’une décision unilatérale du chef de l’État en juillet, le Premier ministre vient d’adresser aux interlocuteurs sociaux une lettre de cadrage ouvrant – pour la troisième fois en un an et demi alors que personne n’est demandeur – une négociation interprofessionnelle de la convention d’Assurance chômage, avec pour cadre une trajectoire financière contrainte – près de 4 milliards d’euros d’économies sur trois ans. Le piège est évident à exiger de telles économies tout en demandant d’indemniser plus de monde : proposer l’innégociable afin de critiquer l’inefficacité des interlocuteurs sociaux à apporter des solutions à une dette due à l’État. Mais notre responsabilité est de tenir bon, et parce que Force Ouvrière a la négociation dans son ADN, il est de notre rôle de contrepoids de ne pas pratiquer la chaise vide et d’être présents à une telle négociation....

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