LE SERVICE COMMUNICATIONS DE L'UNION DEPARTEMENTALE FORCE OUVRIEREDE
COTE D'OR VOUS INFORME DE
ASSURANCE CHOMAGE
Pour la confédération, pas question de parapher un texte qui amène de «nouveaux dispositifs» fortement «réducteurs de droits».
La CGT a également refusé, à la différence de la CFDT.
A l’unanimité de son bureau confédéral, réuni le 7 janvier, FO a décidé de ne pas signer le projet de nouvelle convention
assurance-chômage dont les séances de négociations s’étaient achevées dans la nuit du 23 au 24 décembre, en forme de gâteau de Noël pour le patronat à qui a été offert, sans trop de surprise, une
baisse quasi automatique des cotisations chômage, alors même que les licenciements se multiplient. «Le patronat n'a pas pris la mesure de la crise et de ce qui va se passer en 2009» a estimé
Stéphane Lardy, secrétaire confédéral de FO chargé du chômage, de l’emploi e de la formation.
A l’unanimité de son bureau national, moins une voix, la CFDT a pourtant décidé le 8 janvier de signer cette convention, bien que, comme le dénonce FO, il risque de réduire la durée
d’indemnisation de «dizaines de milliers de chômeurs, de l’actuelle filière 3 (indemnisés 23 mois pour 16 mois de cotisation) ou de plus de 50 ans». En outre, il ne revalorise pas les allocations
et n’accorde pas de prime forfaitaire aux jeunes de moins de vingt-cinq ans, «comme cela devait être le cas», ainsi que le rappelle FO. Pour faire avaler cette pilule, certaines améliorations ont
été concédées, notamment sur des dispositions qui devaient pénaliser les saisonniers. En fait, un échange de mauvais offices. «On va intégrer plus de demandeurs d'emploi -entre 30.000 et 90.000-,
mais réduire les droits de 65% des demandeurs d'emploi» a commenté Maurad Rabhi de la CGT qui a également refusé de parapher le texte.
Un peu inquiète à la perspective d’un voyage en solitaire, la CFDT, a invité la CFTC et la CGC, encore réticentes, mais qui n’ont pas encore fait savoir leur décision, à la suivre, au motif que
le refus de ces dernières mettrait à mal le paritarisme. En théorie, l’aval d’un seul syndicat représentatif suffit, mais l’opposition de trois pourrait par contre l’invalider, d’où la paradoxale
invitation de la CFDT, qui préside l'UNEDIC en alternance avec le MEDEF depuis 1993, aux non-signataires à exercer leur droit d’opposition.
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