Austérité en Europe - 030312
02 mars 2012MOBILISATION SYNDICALE SOUS L’ÉGIDE DE LA CES

À la veille du sommet des dirigeants de l’Union européenne (UE) à Bruxelles, qui doit entériner un renforcement de la discipline budgétaire, la Confédération européenne des syndicats (CES)
avait appelé ce mercredi à une «journée d'action européenne» sous le mot d'ordre «trop c'est trop!», notamment au regard de la situation de la Grèce.
La rigueur imposée à la population grecque est «inacceptable», a déclaré Bernadette Ségol, secrétaire générale de la CES. Pour elle, «les nouvelles mesures envisagées ne sont tout simplement pas soutenables: baisse du salaire minimum, coupes dans les retraites complémentaires, licenciements rapides dans la fonction publique. C’est le droit du travail que l’on bafoue, ce sont des hommes et des femmes que l’on broie». Une «politique stupide et dangereuse» qui commence à poser des «problèmes de famine» et «d’accès aux soins» fondamentaux, a souligné pour sa part FO. Et la situation grecque n’est qu’un aperçu de ce qui pourrait attendre d’autres pays du vieux continent.
Lors de leur sommet des 1er et 2 mars, les dirigeants européens doivent en effet parapher un nouveau traité qui risque d’aggraver encore la crise économique et sociale dans laquelle s’enfoncent la Grèce mais aussi des pays, comme l’Espagne, le Portugal ou l’Italie. Des Etats où les droits des salariés à la protection sociale sont chaque jour un peu plus remis en cause par la doctrine communautaire. Adoptée dans son principe fin janvier, la nouvelle discipline budgétaire imposerait partout dans l’UE un retour strict à l'équilibre des comptes publics. Une sorte de «règle d’or», dont l'Allemagne a fait une condition sine qua non au maintien de sa solidarité financière envers les pays du sud.
FO a pris part à cette journée d'action de la CES. Une délégation conduite par Andrée Thomas, secrétaire confédérale chargée à FO du secteur Europe s’est déplacée à Bruxelles pour participer aux rassemblements prévus devant le siège du Conseil européen et la Banque centrale de Belgique. Une autre délégation FO s’est rendue aussi à Londres où des actions devaient avoir lieu, en particulier devant les Ambassades de Grèce, de France et d’Allemagne.
Par contre, la confédération syndicale a refusé de s’associer aux manifestations en France car, a expliqué ce matin son secrétaire général, Jean-Claude Mailly, elles avaient pris «une connotation politique» qui pouvait entretenir la «confusion» dans le cadre actuel de la campagne présidentielle. Pour Jean-Claude Mailly, «le rôle d'un syndicat n'est pas de donner des consignes directes ou indirectes de vote» mais «de rester indépendant et neutre (…) c'est aux citoyens de se prononcer».
La rigueur imposée à la population grecque est «inacceptable», a déclaré Bernadette Ségol, secrétaire générale de la CES. Pour elle, «les nouvelles mesures envisagées ne sont tout simplement pas soutenables: baisse du salaire minimum, coupes dans les retraites complémentaires, licenciements rapides dans la fonction publique. C’est le droit du travail que l’on bafoue, ce sont des hommes et des femmes que l’on broie». Une «politique stupide et dangereuse» qui commence à poser des «problèmes de famine» et «d’accès aux soins» fondamentaux, a souligné pour sa part FO. Et la situation grecque n’est qu’un aperçu de ce qui pourrait attendre d’autres pays du vieux continent.
Lors de leur sommet des 1er et 2 mars, les dirigeants européens doivent en effet parapher un nouveau traité qui risque d’aggraver encore la crise économique et sociale dans laquelle s’enfoncent la Grèce mais aussi des pays, comme l’Espagne, le Portugal ou l’Italie. Des Etats où les droits des salariés à la protection sociale sont chaque jour un peu plus remis en cause par la doctrine communautaire. Adoptée dans son principe fin janvier, la nouvelle discipline budgétaire imposerait partout dans l’UE un retour strict à l'équilibre des comptes publics. Une sorte de «règle d’or», dont l'Allemagne a fait une condition sine qua non au maintien de sa solidarité financière envers les pays du sud.
FO a pris part à cette journée d'action de la CES. Une délégation conduite par Andrée Thomas, secrétaire confédérale chargée à FO du secteur Europe s’est déplacée à Bruxelles pour participer aux rassemblements prévus devant le siège du Conseil européen et la Banque centrale de Belgique. Une autre délégation FO s’est rendue aussi à Londres où des actions devaient avoir lieu, en particulier devant les Ambassades de Grèce, de France et d’Allemagne.
Par contre, la confédération syndicale a refusé de s’associer aux manifestations en France car, a expliqué ce matin son secrétaire général, Jean-Claude Mailly, elles avaient pris «une connotation politique» qui pouvait entretenir la «confusion» dans le cadre actuel de la campagne présidentielle. Pour Jean-Claude Mailly, «le rôle d'un syndicat n'est pas de donner des consignes directes ou indirectes de vote» mais «de rester indépendant et neutre (…) c'est aux citoyens de se prononcer».