Sachant que certains économistes estiment que le prix du baril ne connaît pas de limite naturelle, Force Ouvrière souligne que l’impact immédiat de ces hausses sur le pouvoir d’achat est incontestable.
En effet, le gain réalisé sur la facture énergétique par l’appréciation de l’euro est largement amorti par la stratégie des pays producteurs (OPEP) qui ont tendance à augmenter leur cible en fonction des mouvements haussiers de la monnaie européenne.
Pour FO, c’est donc un nouveau choc pétrolier qui se profile avec un contrecoup sévère sur la croissance, pourtant déjà fortement compromise par le scandale des « subprimes » et les errements de la finance. Face à cette envolée, on peut craindre un repli des investissements des entreprises et un gel des embauches. Quant aux ménages, leur consommation ne résistera pas indéfiniment à une hausse continue du coût direct (énergie, transports) et indirect du pétrole alors que le pouvoir d’achat des salaires stagne depuis plus de vingt ans.
Par conséquent FO confirme plus que jamais sa revendication de relance du pouvoir d’achat à travers les négociations salariales, et la mise en place effective du chèque transport dans les entreprises.
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