Force Ouvrière de Côte d'Or

Union Départementale des syndicats Force Ouvrière de Côte d'Or,2 rue Romain Rolland,Téléphone : 03 80 67 11 51, Fax : 03 80 67 01 10, E-mail : udfo21@force-ouvriere.fr, 21 000 DIJON

REFUSER LA DOUBLE PEINE PAR LA GRÈVE INTERPROFESSIONNELLE - 250109

Publié le 25 Janvier 2009 par UDFO21 in AFOC 21

LE SERVICE COMMUNICATIONS DE L'UNION DEPARTEMENTALE FORCE OUVRIERE DE COTE D'OR VOUS INFORME DE :

Question de bon sens

Article paru dans FO Hebdo n°2879
 
2009 sera pour les salariés, les retraités, les pensionnés et les allocataires de minima sociaux l’année de tous les dangers pour leurs revenus sonnants et trébuchants. Les dirigeants patronaux et l’exécutif politique du pays avaient beau jeu d’expliquer avec un insolent aplomb que le libéralisme économique était devenu incontournable et inéluctable. Ils étaient adoubés en cela par quelque syndicaliste girouette capable d’entraîner la population laborieuse dans un système qui écorne le droit du travail, acceptant de plus en plus une part variable dans la rémunération au détriment d’une augmentation du salaire. Les mêmes clamaient en chœur, par tout moyen approprié, combien l’économie était une science exacte. Force Ouvrière et ses militants syndicalistes authentiques ont toujours contredit ces thèses, arguant du fait que les profits enrichissaient les seuls riches. Nous avions le sentiment contraire, comme quoi l’économie restait, reste et restera avant tout une économie politique ou de la politique économique. Notre conviction allant même jusqu’à prendre le contre-pied de l’assertion des libéraux pour affirmer que l’économie, en lieu et place d’une science exacte, était simplement une science humaine avec des relations, des conflits et des rapports sociaux difficiles à mettre en équation. Bien nous en a pris: les libéraux interviennent auprès des banquiers et des entrepreneurs, par le moyen de la caution de l’État, à coups de milliards et de milliards d’euros, mais les banquiers et les actionnaires vont percevoir des dividendes engraissés par l’argent du contribuable. Les entreprises vont tenter de limiter au maximum les augmentations générales des salaires de base du fait de la crise et essayer bien sûr de renégocier à la baisse la part variable des primes et autres avantages participatifs.

Car les salaires et l’emploi sont pour les dirigeants patronaux et ceux des services publics des valeurs d’ajustement depuis près de trente ans au service de la rentabilité et de la financiarisation des entreprises et de la fonction publique d’État, territoriale et hospitalière.

Avec Force Ouvrière, les salariés du privé et du public feront la grève interprofessionnelle le jeudi 29 janvier 2009 pour refuser la double peine et exiger une augmentation du salaire de base, de la retraite, de la pension et du minimum social.
Commenter cet article