Dans un contexte de croissance économique morose et de régression du pouvoir d’achat, l’annonce de la hausse du prix du gaz de 9,7% au 1er avril n’est pas de nature à rendre confiance aux ménages
dont la consommation a encore reculé au mois de février. 48 heures après l’annonce de l’abandon de la contribution carbone, avec cette décision de la Commission de Régulation de l’Energie, les
ménages s’acquitteront de toute façon d’une facture énergétique fortement alourdie. La destination des sommes ainsi prélevées au lieu de constituer des recettes publiques, iront alimenter les
résultats de GDF Suez, qui ont atteint des sommets en 2008 et 2009. Pour la CGT-Force Ouvrière, en optant pour l’alourdissement de la facture énergétique des ménages, les exigences du marché sont
privilégiées au détriment des salariés qui subissent lourdement les conséquences de la crise en matière d’emploi et de pouvoir d’achat. Une nouvelle fois, cette décision est inacceptable.
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