Force Ouvrière de Côte d'Or

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DES «DÉCISIONS RAPIDES ET D'APPLICATION IMMÉDIATE»LE 18 FÉVRIER-130209

Publié le 14 Février 2009 par UDFO21 in AFOC 21

LE SERVICE COMMUNICATIONS DE L'UNION DEPARTEMENTALE FORCE OUVRIERE DE COTE D'OR VOUS INFORME DE :
L'Union Départementale FORCE OUVRIERE

  de Côte d'Or communique :

 Emploi et pouvoir d’achat

FO EXIGERA DES «DÉCISIONS RAPIDES ET D'APPLICATION IMMÉDIATE» LE 18 FÉVRIER

En vue de la réunion à l’Elysée, la confédération a estimé jeudi urgent de donner un «coup de pouce» aux salaires, comme aux minima sociaux, de contrôler les licenciements et d’abandonner les suppressions de postes de fonctionnaire.

 
Pour préparer la rencontre du 18 février à l’Elysée, les ministres, Christine Lagarde (Economie, Finances, Emploi), Eric Woerth (Budget, Fonction publique), Brice Hortefeux (Travail, Relations sociales, Famille, Solidarité, Ville), le Haut commissaire à la Jeunesse, Martin Hirsch, et le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez ont reçu cette semaine tour à tour les cinq centrales syndicales (FO, CFTC, CFDT, CGC et CGT). Chacune d’elle a précisé les revendications exprimées haut et fort lors de la mobilisation interprofessionnelle du 29 janvier et inscrites dans la déclaration intersyndicale du 5 janvier (voir le communiqué). Compte rendu (non exhaustif) de l’entretien de FO qui s’est déroulé jeudi matin.

Selon son secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, la confédération a mis l’accent sur les questions de pouvoir d’achat et de l’emploi. Elle a réaffirmé en particulier «la nécessité d'un coup de pouce au SMIC avec obligation pour les branches professionnelles de faire que, fin avril, il n'y ait plus aucun minima inférieur au SMIC» dans les grilles de rémunérations. Jean-Claude Mailly a indiqué avoir réclamé également le conditionnement des exonérations de cotisations patronales à la conclusion d’accords salariaux dans les entreprises ainsi qu’une «augmentation de 10% des minima sociaux» notamment de l'allocation de solidarité spécifique (ASS) versée par l’Etat aux chômeurs en fin de droits. Autre revendication : «l’instauration d’une vraie prime-transport pour tous». Pour les moins de 25 ans s'inscrivant au chômage, la centrale voudrait que soit notamment mis en place, dans les plus brefs délais, une «allocation d'insertion forfaitaire» et des dispositifs de préretraites, «même si c'est de manière provisoire».

FO a mis l'accent par ailleurs sur la nécessité de mettre en œuvre rapidement un «contrôle public des licenciements» qui devra être inscrit dans une loi et dont l’objectif serait d’empêcher les entreprises profitant de la crise pour hâter des plans sociaux. L’idée est que toute aide publique doit être désormais organisée en fonction du maintien de l’emploi. A ce propos, Jean-Claude Mailly a annoncé qu’il allait demander à être reçu, dès la semaine prochaine, par tous les groupes parlementaires pour en discuter avec eux les modalités d’application. Pour la fonction publique, après avoir demandé des négociations salariales, il a rappelé à ses interlocuteurs ministériels que tous les syndicats exigent du gouvernement qu’il renonce à sa règle absurde de ne pas remplacer un départ à la retraite sur deux sachant que cela représente plus de 30.000 postes de fonctionnaires en 2009. Il en est de même de «la RGPP (réforme de l’Etat) qui doit être gelée», a-t-il ajouté. Enfin, à propos du chômage partiel, il leur a souligné qu’il fallait «relever le niveau» d'indemnisation à «80% du salaire net» et d'en «allonger la durée» maximale, en y intégrant «un processus de formation». Le financement supplémentaire serait alors réparti entre l’Etat, l’entreprise et l’assurance chômage.

Le leader de FO a dit avoir «insisté à plusieurs reprises pour que des décisions rapides d'application immédiate» car, face à «une crise grave», il est temps, selon lui, que le gouvernement réagisse avec un plan de relance de la consommation par l’augmentation des salaires dans le privé et dans le privé et «prenne enfin la mesure de cette situation d'urgence sociale». Ses interlocuteurs du jour l’ont écouté sans s’avancer sur les mesures susceptibles d’être reprises après la réunion à l’Elysée de mercredi prochain. C’est pourquoi, selon Jean-Claude Mailly, l’appel à une nouvelle mobilisation des salariés le 19 mars ne sera pas de trop pour «faire pression» sur ce rendez-vous (voir notre article du 10 février 2008. «Heureusement que nous avons fixé une date», s’est-il exclamé…
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